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Le CGA se trouve au 41 rue Schweighaeuser à Strasbourg

Le secrétariat est ouvert du lundi au jeudi de 9 h à 12 h.

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Le Bulletin n° 225
du 1er trimestre 2024
a paru en mars


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Vitesse de croisière et crise de croissance

Vitesse de croisière…

Au cours de ces années 1980, le Cercle dont les effectifs passent peu à peu de 800 à 1000 membres, varie ses activités, grâce à la disponibilité et à l’enthousiasme d’une poignée de membres : stands aux congrès nationaux, cours de généalogie à l’extérieur, excursions, visites d’archives et expositions. Des liens se nouent avec le Centre généalogique mormon à Schiltigheim où nos adhérents vont consulter les microfilms extra-alsaciens.

Dans le Haut-Rhin, la section mulhousienne se montre particulièrement dynamique. Celle de Nice-Côte d’Azur connaît en revanche une brève existence. Celle de Saverne se maintient bien et à Munster et Saint-Louis s’en créent deux autres.
Au sein même du CGA circulent des listes d’ancêtres des membres, se constitue un fichier des meuniers d’Alsace et paraissent les index des patronymes des tableaux de 64 quartiers envoyés par les membres à la bibliothèque. Une « TUC », jeune femme en quête d’emploi, est embauchée pour la gestion de cette bibliothèque
Daniel Stehelin illustre le Bulletin de dessins, culs de lampe et armoiries et Philippe Wiedenhoff succède à Idelette Ardouin dans la délicate et minutieuse rédaction de son index triennal.

Arrive le 20e anniversaire du Cercle, évoqué dans le Bulletin 80, 1987, p. 359-360 et célébré le 28 novembre 1987 par une quadruple manifestation : une exposition « Un tour d’Europe généalogique » à la BNUS, montrant ses richesses manuscrites et imprimées en la matière, une autre au Centre généalogique de Schiltigheim sur les ressources offertes par les microfilms et l’informatique, un récital d’orgue en l’église Saint-Guillaume et un banquet, « illuminé » par un gros cierge commémoratif offert par Hélène Georger-Vogt.

Jusqu’alors les membres isolés, éloignés de l’Alsace et des activités des sections, n’avaient pas vraiment la possibilité de participer aux réunions. C’est en pensant à eux que fut organisé en mai 1989 le premier « colloque de généalogie alsacienne » au Bischenberg, étalé sur deux jours.
Le programme comprenait des séances plénières (communications présentées par des membres sur leurs travaux, table ronde, activités du Cercle), des ateliers et du temps libre pour les repas et les échanges. Le succès de cette formule a encouragé le comité à la renouveler chaque fois un peu différente, à Bergheim en 1992 autour du thème « Généalogie et histoire », à Schiltigheim en 1994 où l’informatique et Alexsys sont en particulier à l’honneur, à Saverne en 1996 où les communications sur le Kochersberg et la généalogie des familles juives marquent les esprits, à Baldenheim enfin en 1998 où Jean Paul Rastetter accepte de succéder à Robert Lutz à la présidence du Cercle.

Entre temps, la trésorerie est assurée provisoirement par Joseph Zimmer (1992-1993), puis Pierre Brobeck est élu trésorier en 1993. Le Bulletin est véritablement imprimé à partir de cette même année. Notons aussi la création du Centre départemental d’histoire des familles par André Ganter et Gérard Flesch, membres du comité, inauguré le 11 janvier 1992 à Guebwiller.

La tradition de l’excursion annuelle du CGA en car est abandonnée en 1994, faute de participation assez nombreuse, tandis qu’elle est maintenue par les « Mulhousiens ». Voici que deux sections nouvelles sont fondées, l’une au pied du Mont Sainte-Odile et l’autre à Strasbourg, promises à un beau développement.

Crise de croissance

L’année 1995 marque un tournant dans l’évolution du Cercle. Le président Lutz souhaite multiplier les sections de Wissembourg à Ferrette, de manière à couvrir toute l’Alsace sur le modèle de l’Union des Cercles généalogiques lorrains. Déjà le Territoire de Belfort, historiquement alsacien, s’était rapproché de plus en plus de la Franche-Comté. Des groupes de généalogistes locaux naquirent ça et là, à Guebwiller, à Sarre-Union, à Truchtersheim, à Ribeauvillé… souvent à l’initiative de membres du CGA. La tendance générale était centrifuge et visait à l’indépendance de ces groupes et sections. Ce mouvement fut initié par celle de Mulhouse qui se détacha du CGA et forma une association autonome. Bientôt après, fut constituée la Fédération généalogique de Haute Alsace qui regroupe aujourd’hui la plupart des associations du Haut-Rhin. L’option fédérative n’a pas été suivie par le comité du CGA. Toute cette évolution fut marquée pendant plusieurs années par des malentendus, des suspicions de mauvaises intentions et des raidissements qui nuisirent en fait au fonctionnement harmonieux que le Cercle avait connu jusqu’alors et à la bonne entente entre certains responsables. Cette atmosphère pesa longtemps sur les réunions du comité et il fallut attendre le changement des personnes pour ramener peu à peu la concorde. Somme toute, le CGA n’existe pas pour lui-même, mais pour l’entraide entre ses membres.
A présent, les relations avec les « frères séparés » sont redevenues cordiales.
C’est au président Jean Paul Rastetter que l’association doit le recrutement à plein temps de la secrétaire Véronique Muller qui, parfois à son corps défendant, est devenue peu à peu le point de convergence de beaucoup d’attentes et de demandes d’ordre généalogique et une pierre angulaire de l’édifice. Il est aussi l’initiateur de la section de Brumath, l’une des plus vivantes aujourd’hui. C’est également à cette époque que Pierre Marck prend la trésorerie en main, avec en plus diverses missions informatiques de sa compétence (fichier membre, site Internet, NMD, etc).

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