Dépouillements de Strasbourg (1873-1925)
Coordonnateur du projet : Thierry SCHUSTER
Les actes d’état civil de Strasbourg entre 1873 et 1918, période pendant laquelle l’Alsace avait été annexée par l’Allemagne, sont rédigés en allemand gothique. Cette double contrainte rend difficile leur exploitation complète au généalogiste non spécialisé. Elle empêche aussi leur traitement automatique par les prestataires des sites payants. De fait, de nombreux chercheurs ne peuvent finaliser leurs travaux en raison de cette période lacunaire.
Le Cercle Généalogique d’Alsace a mis en place depuis fin 2021 un projet collaboratif pour combler ces lacunes. Une équipe de bénévoles dépouille cette période (étendue jusqu’à 1939 pour les collaborateurs qui ne maîtrisent pas le gothique). Ce projet ambitieux (plus de 400.000 actes au total) va se poursuivre pendant plusieurs années.
À ce jour (01/12/2024), 99.000 actes ont été relevés (avant relecture et publication). 11 années sont entièrement traitées (pour les registres consultables en ligne) : 1873, 1901 à 1903, 1919 à 1925.
Pour les actes en allemand :
- Pour l’année 1874 : ND terminés, M à 39%
- Pour l’année 1875 : N terminées, MD en courss
- Pour l’année 1876 : N terminées, MD en cours
- Pour l’année 1877 : N à 31%
- Pour l’année 1904 : NM terminés, D à 60%
- Pour l’année 1905 : N à 49%, M à 95%
- Pour l’année 1906 : M à 43%
Pour les actes en français :
- Pour l’année 1925 : D terminés
- Pour l’année 1926 : D à 70%
Tous les mariages en français consultables en ligne sont terminés (jusqu’en 1924). Les naissances en français ne sont toujours pas consultables en ligne (postérieures à 1918).
Les dépouillements sont disponibles dans les bases de données du CGA dans « l’espace membres ». Ce ne sont pas moins de 2 à 3.000 actes ajoutés à notre base tous les mois, désormais accessibles (après relecture) à nos membres, soit plus de 58.500 actes déjà chargés sur le site. (+ 4.000 en novembre 2024 par exemple)
N’hésitez pas à venir rejoindre le projet, ponctuellement ou dans la durée, afin de participer à cette belle aventure, en contactant le coordonnateur qui vous donnera tous les détails sur la méthode de travail utilisée et les périodes retenues. Son adresse mail est : thierry.schuster@gmail.com Plus l’équipe sera nombreuse, plus vite avancera le projet et plus vite les informations seront à la disposition de tous.
Vous trouverez aussi dans CGActu l’état d’avancement mensuel des dépouillements.
Chapitres ruraux
Coordonnateur du projet : Catherine MATTER
Que sont les chapitres ruraux ?
Ce terme correspond aux archiprêtrés de l’Eglise catholique romaine et pour notre région des subdivisions du diocèse de Strasbourg, chacune composée de plusieurs paroisses. Les chapitres ruraux sont au nombre de 11 en Alsace et de 3 outre-Rhin, dans l’Ortenau. De 1743 à 1787, les directives épiscopales imposaient aux cures de tenir leurs registres de baptême, de mariage et de sépulture en double. Les doubles de chaque paroisse, encore dénommés apocryphes car souvent sans signature hormis celle de l’officiant, devaient être remis chaque année à l’archiprêtré. Ils ont ainsi été conservés, puis, pour les 11 chapitres alsaciens, reversés aux Archives Départementales et rendus exploitables par regroupe-ment à nouveau par paroisse (sous-série 2 E).
Quel intérêt d’exploiter ces registres ?
Ils permettent de combler certaines des lacunes que connaissent les registres paroissiaux originaux conservés aux Archives Départe-mentales du Bas-Rhin et mis en ligne sur leur site avec l’application Adeloch. Le CGA a fait l’inventaire des lacunes pouvant ainsi être comblées par les registres des 11 chapitres ruraux, eux-mêmes souvent parcel-laires ou inexistants, et constitué une équipe de travail. Ces registres ne seront a priori jamais mis en ligne sur Adeloch, le CGA a donc entrepris le dépouillement des actes correspondant aux lacunes.
Le travail collaboratif
Il s’agit de dépouiller plus de 3500 années d’actes concernant 81 paroisses avec des fichiers de saisie fournis. Au 30 septembre 2023, 17 % de ce dépouillement était réalisé, 24 % était en cours (prêt de 8 000 actes sont dépouillés). Pour y participer, il suffit de vous manifester auprès du coordonnateur du projet. Son adresse mail est : cath.matter@gmail.com
Jusqu’à ce jour, l’accès aux registres pouvait s’avérer compliqué (microfilms, registres originaux ou photos des originaux). Dorénavant, le travail de dépouillement pourra se faire à distance avec les registres en ligne. Le mode opératoire sera fourni aux personnes intéressées.
Avancement du dépouillement et liste exhaustive des paroisses concernées :
Portraits d’Alsace/Fonds iconographique
Coordonnateur du projet : Christian WOLFF
Le CGA a pris en 2021 le relais de l’association Le Portrait ancien d’Alsace qu’il avait fondée en 1981. Il lui revient donc de continuer son œuvre. Elle consiste à recueillir des images anciennes de personnes ayant vécu en Alsace, célèbres ou non, que ce soit en photo (voire daguerréotype), mais aussi en peinture, miniature, gravure, dessin, sculpture, médaillon. Beaucoup d’anciens albums de photos, remontant parfois au Second Empire, dorment dans des tiroirs, sans compter les portraits accrochés au mur ou abandonnés au grenier. Pour peu que ces Alsaciens et Alsaciennes soient identifiés, ils nous intéressent. Hélas, ce n’est pas toujours le cas et nombre de ces personnes sombrent ainsi définitivement dans l’anonymat et l’oubli futur.
Aussi le but de cette collection est de mettre à la disposition des chercheurs (historiens, notamment du costume civil ou militaire, biographes, généalogistes) un fonds iconographique méconnu et difficile d’accès.
Quelles photos et comment participer ?
Sont concernées les photos d’avant 1945, portraits individuels de personnes identifiées ou de couples à leur mariage, voire les photos de groupe (de mariage par exemple) détaillées au maximum. Sont exclues les photos de bébés nus sur une peau de chèvre, à la mode vers 1900. Sont acceptées bien évidemment toutes les photographies originales (sur papier ou carton, cartes postales, etc) faites par des profes-sionnels de l’époque, ainsi que les photos d’amateur (portraits, petits groupes) de très bonne qualité (nettes). Elles seront scannées par le secrétariat et disponibles sur le site du CGA l’année prochaine. Si vous voulez garder vos photos originales, mais si vous avez moyen de les numériser (scans), vous pouvez nous les envoyer sans ou-blier d’indiquer les renseignements d’identification nécessaires. Merci de ne pas envoyer des photocopies (même en couleurs) ni des photographies floues ou de faible qualité.
Que fait le CGA de vos photos ?
1. Il établit une fiche descriptive dans une base de données « texte » et il sauvegarde l’image dans un répertoire du fonds iconogra-phique. Cette base de données et ce fonds iconographiques seront consultables par les chercheurs sur le site du CGA dans l’espace « membres ».
2. Les photographies originales sont collées sur un carton adéquat où on inscrit l’identification simplifiée du sujet portraituré. Elles sont vendues chaque fin d’année à la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg qui se charge ensuite à son compte de leur diffu-sion au public. Actuellement, le fonds comprend déjà plusieurs centaines de fiches de portraits identifiés. La BNU incorpore les reproductions ache-tées à son Département alsatique d’iconographie et en dresse le catalogue, consultable ici sur son site Numistral.
Lignées matrilinéaires
Coordonnateur du projet : Alain SPRAUEL
Trop souvent, les généalogistes débutants ne se focalisent que sur leur lignée patronymique. Cependant, la lignée matrilinéaire (de fille en mère, grand-mère, arrière-grand-mère, …) représente une ascendance bien plus sûre d’un point de vue biologique, mais également plus variée du point de vue des noms de famille.
Débuté pendant les périodes de confinement récentes, ce projet ouvert à tous, membres du CGA ou simples visiteurs du site, vous propose de participer à un partage généalogique.
Comment faire ?
- Relever dans votre arbre généalogique la lignée des femmes en partant de votre mère, soit les Sosa 3, 7, 15, 31, 63, 127, 255, 511, 1023, 2047, … et uniquement ces ancêtres-là (cf. numérotation Sosa-Stradonitz).
- Préciser les dates (jour, mois et année) et lieux de naissance/baptême, décès/ sépulture et les professions
- Indiquer vos références personnelles :
• pour les membres : vos prénom, nom et numéro de membre (si vous l’avez oublié, le secrétariat se chargera de le compléter)
• pour les invités, non-membres ; vos prénom, nom et la commune de résidence - Nous envoyer le tout dans le corps d’un mail (et non en pièce jointe) sous forme de liste (exemple ci-dessous) à l’adresse du secrétariat : secretaire@alsacegenealogie.com
Qu’en ferons-nous ?
Nous rassemblerons vos données qui seront compilées dans un fichier unique. Ce fichier en format excel est téléchargeable ici ; il comporte 3 onglets classés 1) par contributeur, 2) par patronyme et 3) par lieu de naissance. Il sera mis à jour régulièrement.
En dernière colonne seront indiquées les références du contributeur. En cas de cousinage avec une autre liste, nous vous mettrons en contact les uns avec les autres. Nous avons reçu 65 réponses pendant le confinement, mais continuons l’expérience ! Alors, prêt à participer ? Si oui, à vous de jouer… car ces listes existent déjà dans vos arbres généalogiques ascendants. Vous pouvez nous envoyer votre liste et celle de votre conjoint(e) ou d’ami(e)s dont vous auriez l’arbre généalogique.
Exemple de liste (voir les différents sigles utilisés) :
3. Marie Antoinette RIES, ° Stundwiller 10.6.1906, + Saverne 2.12.1999, secrétaire
7. Madeleine WILT, ° Otterswiller 5.7.1865, + Lupstein 1.1954
15. Madeleine BOHNERT, ° Otterswiller 19.1.1834, + Otterswiller 19.3.1901
31. Madeleine NUSSBAUM, ° Otterswiller 29.2.1804, + Otterswiller 27.4.1875
63. Madeleine EHRMANN, b Wilwisheim 27.11.1764, + Otterswiller 19.1.1844
127. Barbe SCHMIDT, ° Wilwisheim 5.12.1726, + Wilwisheim 18.3.1795
255. Anne Marie W(E)INLING, b Wilwisheim 2.9.1688, + Wilwisheim 19.4.1747
511. Madeleine NAGEL, + 1712/ (pas à Wilwisheim)
Pour les amateurs de généalogie par l’ADN :
L’ADN Mitochondrial se transmet de la mère à ses enfants. Il est donc le reflet exact des lignées matrilinéaires. Cela permet d’avancer dans nos recherches de la façon suivante :
si nous constatons à un moment donné que deux lignées matrilinéaires aboutissent à des ancêtres communes, les deux personnes concernées ont le même ADN Mitochondrial
si deux personnes concernées ont le même ADN Mitochondrial, elles ont à un moment plus ou moins lointain dans le passé une lignée matrilinéaire commune qui peut être identifiée ou au moins cernée géographiquement.